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Wanderlei Silva vs. Acelino Freitas : Le Choc des Légendes en Exhibition à São Paulo
Actualité

Il y a 7 heures

Wanderlei Silva vs. Acelino Freitas : Le Choc des Légendes en Exhibition à São Paulo

Un duel historique entre deux icônes brésiliennes

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Silva vs. Freitas ? C'est comme demander à un lion de danser le ballet. Ça peut être beau… ou catastrophique. Mais au final, c'est du sport-spectacle, faut l'accepter.

L’Affrontement Inattendu : Quand le MMA Rencontre la Boxe

Le 27 septembre 2024, le Ginásio do Ibirapuera à São Paulo vibrera au rythme d’un combat qui défie les codes : Wanderlei Silva, légende indétrônable du MMA brésilien, montera sur un ring de boxe pour affronter Acelino "Popó" Freitas, quadruple champion du monde (WBO/WBA). Ce duel exhibition, annoncé lors du Spaten Fight Night 2, marque un tournant dans l’histoire des sports de combat au Brésil. À l’origine, Silva devait croiser les gants avec Vitor Belfort, mais les commotions répétées de ce dernier à l’entraînement ont forcé les organisateurs à pivoter vers une confrontation encore plus audacieuse – et risquée.

Pourquoi risquée ? Parce que ce combat oppose deux univers radicalement différents : d’un côté, Silva, habitué aux cages du PRIDE FC où les coups de coude, les projections et les soumissions faisaient loi ; de l’autre, Freitas, puriste de la boxe, où seuls les poings (et une stratégie millimétrée) comptent. Avec 20 kg d’écart (Silva à 95 kg, Freitas à 73 kg), la balance pencherait logiquement en faveur du premier… si ce n’était le format atypique : huit rounds de deux minutes, sans décision officielle. Un cadre qui laisse libre cours à l’improvisation – et aux questions. Comment Silva, jamais vu en boxe professionnelle, gérera-t-il l’absence de clinch ou de coups au sol ? Freitas, lui, peut-il compenser son désavantage physique par sa technique chirurgicale ?


"Popó" Freitas : Le Retour d’une Légende en Quête de Réhabilitation

À 50 ans, Acelino Freitas n’est plus l’invincible champion qui dominait les rings dans les années 2000. Pourtant, son parcours récent prouve une résilience surprenante. Après une retraite en 2012, le Brésilien a enchaîné les combats exhibition contre des adversaires improbables : en 2022, il a mis KO José Landi-Jons (un vétéran du MMA) en 85 secondes ; en novembre 2024, il affronte même l’influenceur Diego Alemão. Des choix qui divisent : pour ses détracteurs, Freitas "se vend" à des spectacles loin de la noblesse de la boxe. Pour ses supporters, il redonne des couleurs à un sport en perte de vitesse au Brésil.

Face à Silva, Freitas jouera un rôle de David contre Goliath. Son atout ? Une expérience inégalée : 40 combats pros, 35 victoires (dont 21 par KO), et un palmarès qui inclut des titres contre des monstres comme Joel Casamayor ou Diego Corrales. Mais son dernier combat "sérieux" remonte à 2012 – une éternité dans un sport aussi exigeant. "Popó a toujours eu un mental d’acier, mais la boxe, c’est comme un instrument de musique : si tu ne t’entraînes pas, tu perds tes réflexes"*, analyse Carlos Eduardo, journaliste sportif brésilien. Reste une inconnue : sa capacité à encaisse les coups puissants de Silva, même si ces derniers seront limités par les règles de la boxe.


Wanderlei Silva : L’Axe du Mal du MMA dans l’Arène de la Boxe

Wanderlei Silva, lui, incarne l’anti-boxeur. Star du PRIDE FC dans les années 2000, il a bâti sa réputation sur des KO spectaculaires (comme celui contre Kazushi Sakuraba en 2001) et un style agressif, imprévisible. Mais la boxe ? Une terra incognita. Son unique incursion remonte à un sparring public avec Mike Tyson en 2021 – un exercice loin d’un combat compétitif. "Wanderlei a des mains lourdes, mais en boxe, il lui manquera la défense et la gestion de la distance", prédit Marcelo Brigadeiro, entraîneur de MMA.

Silva a cependant un atout : son adaptabilité. Dans le PRIDE, il combattait souvent en catchweight (poids libre), affrontant des adversaires plus lourds. Contre Freitas, il devra pourtant revoir sa copie : pas de coups de pied, pas de clinch, pas de projections. Juste des poings – et une stratégie à inventer. "Ce combat, c’est comme demander à un lion de danser le ballet. Ça peut être beau… ou catastrophique", image un fan sur les réseaux. Une chose est sûre : Silva, 48 ans, n’a plus rien à prouver. Mais son orgueil de compétiteur pourrait bien le pousser à surprendre.


Derrière les Projecteurs : Les Dessous d’un Combat "Trop Beau pour Être Vrai"

Officiellement, le Spaten Fight Night 2 célèbre le sport. Officieusement, c’est une opération marketing bien huilée. Après le fiasco Anderson Silva vs. Chael Sonnen en juin 2024 – un combat exhibition critiqué pour son manque d’engagement –, les organisateurs misent sur la nostalgie. Silva et Freitas, deux icônes des années 2000, attirent un public en quête d’émotions rétro. Mais à quel prix ?

Les règles floues du combat (pas de jugement, rounds courts) laissent planer un doute : s’agit-il d’un vrai duel ou d’une mise en scène ? Certains observateurs pointent le manque de préparation de Silva en boxe, ou l’écart d’âge (Freitas a 50 ans, Silva 48). D’autres soulignent le contexte économique : au Brésil, les combats exhibition rapportent gros (billetterie, droits TV, sponsors), mais risquent de dévaloriser l’image des sports de combat. "Si les légendes deviennent des clowns, qui prendra les jeunes athlètes au sérieux ?"*, s’interroge Rafael Farias, promoteur de MMA.

Pourtant, l’affiche complète du Spaten Fight Night 2 pourrait sauver la mise. En parallèle de Silva vs. Freitas, deux vrais titres seront en jeu :

  • Beatriz Ferreira (championne IBF des légers) vs. Maira Moneo.
  • Hebert Conceição (champion brésilien des super-mi-moyens) vs. Yamaguchi Falcão.
Des combats 100% boxe, avec enjeux sportifs, qui pourraient rééquilibrer la crédibilité de l’événement.


Spectacle ou Sport ? Le Débat qui Divise les Fans

Sur les réseaux, les avis sont partagés. Les puristes crient au sacrilège : "Un combat sans enjeu, avec des règles bidon, ce n’est pas du sport !"*, s’indigne un utilisateur Twitter. Les nostalgiques, eux, voient ça comme une fête : "Silva et Freitas dans le même ring ? J’y serais même si c’est pour les voir se serrer la main !"*, écrit un autre.

Le vrai test sera dans l’arène. Si Silva et Freitas livrent un combat engagé (même sans KO), le pari sera réussi. Sinon, le Spaten Fight Night 2 risque de rejoindre la liste des exhibitions ratées, comme Floyd Mayweather vs. Logan Paul (2021) – un spectacle lucratif, mais sportivement vide. "Le public brésilien est exigeant. S’ils sentent qu’on se moque d’eux, ça va mal passer", avertit Thiago Silva, commentateur sportif.

Une chose est sûre : ce combat fera parler. Que ce soit pour son côté historique (premier duel MMA vs. boxe au Brésil), son aspect spectacle, ou ses conséquences sur l’avenir des exhibitions, Silva vs. Freitas marquera les esprits. Reste à savoir si ce sera comme un chef-d’œuvre… ou un gâchis.

Le 27 septembre, tous les yeux seront rivés sur São Paulo. Entre nostalgie, stratégie marketing et défis sportifs, le combat entre Wanderlei Silva et Acelino Freitas promet d’être bien plus qu’un simple exhibition. Un test pour deux légendes, une opportunité pour le MMA et la boxe brésiliens, et surtout, un spectacle qui pourrait redéfinir les frontières entre sport et divertissement. Une question persiste : dans dix ans, parlera-t-on de ce combat comme d’un moment historique… ou d’une erreur de casting ? La réponse se jouera sur le ring.

A retenir :

  • Wanderlei Silva affronte Acelino "Popó" Freitas en combat exhibition le 27 septembre 2024 lors du Spaten Fight Night 2 à São Paulo.
  • Un affrontement inédit : le vétéran du MMA (95 kg) contre le quadruple champion du monde de boxe (73 kg) en 8 rounds de 2 minutes.
  • Freitas, 50 ans, relance sa carrière via des exhibitions, tandis que Silva, jamais boxeur pro, sort d’un sparring public avec Mike Tyson en 2021.
  • L’événement hybride mêlera boxe professionnelle (titres IBF et brésiliens en jeu) et spectacle nostalgique, après le duel critiqué Silva-Sonnen en juin 2024.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic
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Avec son franc-parler habituel, White a révélé les trois défis majeurs qui pourraient faire capoter l'événement : la sécurité présidentielle non-négociable, une jauge spectateur dérisoire pour l'UFC (5 000 places contre 20 000 habituellement), et l'interdiction formelle d'aménager l'espace comme une arène classique. *"On nous a dit clairement : 'Votre événement ne doit en aucun cas compromettre notre mission principale – protéger le président'",* a-t-il rapporté, visiblement impressionné par le dispositif qu'il a pu observer lors d'une visite préparatoire. Ce qui frappe dans ce projet, c'est l'ampleur du contraste entre l'ambition démesurée de l'UFC et les contraintes draconiennes imposées par les autorités. D'un côté, une organisation habituée à transformer des villes entières en temples du MMA pendant une semaine (comme lors de l'International Fight Week à Las Vegas, qui génère plus de 100 millions de dollars d'impact économique). De l'autre, une institution fédérale qui considère chaque détail – du positionnement des caméras à l'accès des VIP – comme une potentielle faille sécuritaire. *"Ils ont des snipers avec des .50 BMG sur les toits. Ces gars peuvent toucher une cible à 1,8 km. Vous imaginez le niveau de précision ?"*, a détaillé White, mi-admiratif, mi-conscient de l'ampleur de la tâche. Face à ces contraintes, l'UFC a élaboré un plan en deux volets qui rappelle les dispositifs des Jeux Olympiques ou du Super Bowl, mais avec une touche bien à elle. Premier volet : un événement ultra-exclusif sur la pelouse de la Maison-Blanche, limité à 5 000 spectateurs triés sur le volet (probablement des invités politiques, des sponsors majeurs, et quelques fans tirés au sort). Second volet : une "fan zone" monumentale dans un parc adjacent, capable d'accueillir 85 000 personnes devant des écrans géants, avec une scène dédiée aux concerts et des animations en continu. *"On ne veut pas que les gens qui ne peuvent pas entrer se sentent exclus. Au contraire, on va créer une ambiance de festival où l'expérience sera aussi intense que dans l'arène principale"*, a expliqué White. Cette approche s'inspire directement des fan zones du Super Bowl (qui attirent jusqu'à 400 000 personnes), mais avec une dimension supplémentaire : l'UFC compte y intégrer des combats préliminaires en direct, des rencontres avec les athlètes, et même des sessions d'entraînement ouvertes au public. *"Ce sera comme l'International Fight Week, mais en version patriotique et grand public"*, a-t-il comparé, évoquant la semaine folle de juillet à Las Vegas où combats, conventions de fans, et soirées VIP se succèdent sans interruption. Le choix de la date n'est pas anodin : en alignant l'événement sur les célébrations du 250e anniversaire de l'Indépendance, l'UFC mise sur un effet d'entrainement sans précédent. *"Les Américains adorent leur pays, et ils adorent le MMA. Mélanger les deux pendant le 4 juillet ? Ça peut devenir un moment historique"*, a analysé White. Reste à savoir si les autorités fédérales accepteront de voir la capitale transformée en "Disneyland du MMA" pendant une semaine complète, avec tout ce que cela implique en termes de logistique policière, de gestion des flux, et de coordination avec les autres événements patriotiques prévus ce jour-là. C'est ici que les choses se compliquent. Contrairement à un gala classique où l'UFC loue une arène et y impose ses règles, organiser un événement à la Maison-Blanche signifie négocier chaque virgule avec une dizaine d'agences fédérales. Le Secret Service, bien sûr, mais aussi les services des parcs nationaux (qui gèrent l'espace adjacent), la police du Capitole, et même le département de la Défense si des démonstrations militaires sont prévues (ce que White n'a ni confirmé ni infirmé). *"Ils nous ont dit : 'Vous voulez des écrans géants ? Très bien, mais ils devront être installés à 500 mètres de la clôture. Vous voulez des concerts ? Il faudra valider chaque artiste avec nous trois mois à l'avance.' C'est un autre niveau de complexité"*, a révélé White. Parmi les points de friction : les zones VIP, les partenariats commerciaux, la billetterie, et la sécurité des athlètes. Pour aggraver les choses, l'UFC devra composer avec un calendrier politique incertain. *"Si le président en place en 2026 n'est pas un fan de MMA, ça peut tout bloquer"*, a admis White, évoquant les risques liés à un potentiel changement d'administration. Une source proche des négociations a d'ailleurs révélé à MMA Junkie que certaines agences fédérales voient d'un mauvais œil l'idée de mélanger célébrations patriotiques et sport de combat, jugée trop "violente" pour l'image solennelle du 4 juillet. Malgré ces obstacles, White reste confiant quant au potentiel économique de l'événement. *"Las Vegas pendant l'International Fight Week, c'est 100 millions de dollars d'impact. Là, on parle de Washington DC, avec le poids symbolique de la Maison-Blanche. Les retombées pourraient être deux fois plus importantes"*, a-t-il estimé. Plusieurs sources concordent pour évaluer le budget total entre 150 et 200 millions de dollars, incluant la location et sécurisation des espaces, l'installation des écrans géants et de la scène de concert, les cachets des combattants, les animations satellites, et la campagne marketing. Pour rentabiliser cet investissement, l'UFC mise sur les droits TV, les partenariats "patriotiques", le merchandising spécial, et les retombées touristiques. *"Si on arrive à faire ça, ce sera le plus gros événement de l'histoire du MMA. Pas juste en termes d'audience, mais en termes d'impact culturel"*, a prédit White. Mais pour y parvenir, il faudra convaincre les sceptiques – et ils sont nombreux. Certains experts en sécurité estiment que le projet est tout simplement irréalisable dans sa forme actuelle. *"Ils sous-estiment la complexité de sécuriser deux sites simultanés avec un flux constant de 90 000 personnes"*, a confié un ancien agent du Secret Service sous couvert d'anonymat. D'autres, comme le promoteur de boxe Bob Arum, ironisent : *"Dana veut transformer la Maison-Blanche en Madison Square Garden ? Bonne chance avec ça."* Dans les coulisses, les équipes de l'UFC travaillent déjà sur un plan B au cas où les négociations tourneraient court. Parmi les options envisagées : un événement réduit, un report à 2027, ou un changement de lieu symbolique. Mais pour White, abandonner n'est pas une option. *"On a déjà organisé des événements dans des endroits impossibles – Abu Dhabi en pleine pandémie, la Chine avec leurs règles strictes... La Maison-Blanche, ce sera notre plus grand défi, mais aussi notre plus grande victoire si on y arrive"*, a-t-il déclaré. Avec un enjeu aussi important, une chose est sûre : les 18 prochains mois vont être une course contre la montre pour l'UFC, entre négociations politiques, défis logistiques, et préparation d'un spectacle à la hauteur de l'Histoire.

Quand le MMA rencontre l'Histoire : le pari fou de Dana White pour 2026

Imaginez la scène : le 4 juillet 2026, en plein cœur de Washington DC. Alors que les feux d'artifice illuminent le ciel pour célébrer le 250e anniversaire de la Déclaration d'Indépendance, un cri retentit dans la nuit : *"And the newww..."*. Sur la pelouse mythique de la Maison-Blanche, un combattant de l'UFC lève les bras sous les vivats de 5 000 spectateurs privilégiés, tandis que 85 000 autres fans hurlent devant des écrans géants installés dans le parc adjacent. Ce scénario dignes des plus grands blockbusters hollywoodiens pourrait bien devenir réalité... à condition que Dana White et son équipe parviennent à convaincre le Secret Service, réputé pour son intransigeance.

Neuf mois avant même la date prévue, le président de l'UFC a levé un coin du voile sur ce projet pharaonique lors de son passage dans The Herd with Colin Cowherd. Avec son franc-parler habituel, White a révélé les **trois défis majeurs** qui pourraient faire capoter l'événement : la sécurité présidentielle non-négociable, une jauge spectateur dérisoire pour l'UFC (5 000 places contre 20 000 habituellement), et l'interdiction formelle d'aménager l'espace comme une arène classique. *"On nous a dit clairement : 'Votre événement ne doit en aucun cas compromettre notre mission principale – protéger le président'",* a-t-il rapporté, visiblement impressionné par le dispositif qu'il a pu observer lors d'une visite préparatoire.


Ce qui frappe dans ce projet, c'est l'ampleur du contraste entre l'**ambition démesurée de l'UFC** et les **contraintes draconiennes** imposées par les autorités. D'un côté, une organisation habituée à transformer des villes entières en temples du MMA pendant une semaine (comme lors de l'International Fight Week à Las Vegas, qui génère plus de 100 millions de dollars d'impact économique). De l'autre, une institution fédérale qui considère chaque détail – du positionnement des caméras à l'accès des VIP – comme une potentielle faille sécuritaire. *"Ils ont des snipers avec des .50 BMG sur les toits. Ces gars peuvent toucher une cible à 1,8 km. Vous imaginez le niveau de précision ?"*, a détaillé White, mi-admiratif, mi-conscient de l'ampleur de la tâche.

"On va prendre Washington d'assaut" : la stratégie en deux temps de l'UFC

Face à ces contraintes, l'UFC a élaboré un plan en deux volets qui rappelle les dispositifs des **Jeux Olympiques** ou du **Super Bowl**, mais avec une touche bien à elle. Premier volet : un événement ultra-exclusif sur la pelouse de la Maison-Blanche, limité à 5 000 spectateurs triés sur le volet (probablement des invités politiques, des sponsors majeurs, et quelques fans tirés au sort). Second volet : une "fan zone" monumentale dans un parc adjacent, capable d'accueillir 85 000 personnes devant des écrans géants, avec une scène dédiée aux concerts et des animations en continu.

*"On ne veut pas que les gens qui ne peuvent pas entrer se sentent exclus. Au contraire, on va créer une ambiance de festival où l'expérience sera aussi intense que dans l'arène principale"*, a expliqué White. Cette approche s'inspire directement des fan zones du Super Bowl (qui attirent jusqu'à 400 000 personnes), mais avec une dimension supplémentaire : l'UFC compte y intégrer des combats préliminaires en direct, des rencontres avec les athlètes, et même des sessions d'entraînement ouvertes au public. *"Ce sera comme l'International Fight Week, mais en version patriotique et grand public"*, a-t-il comparé, évoquant la semaine folle de juillet à Las Vegas où combats, conventions de fans, et soirées VIP se succèdent sans interruption.


Le choix de la date n'est pas anodin : en alignant l'événement sur les célébrations du 250e anniversaire de l'Indépendance, l'UFC mise sur un effet d'entrainement sans précédent. *"Les Américains adorent leur pays, et ils adorent le MMA. Mélanger les deux pendant le 4 juillet ? Ça peut devenir un moment historique"*, a analysé White. Reste à savoir si les autorités fédérales accepteront de voir la capitale transformée en "Disneyland du MMA" pendant une semaine complète, avec tout ce que cela implique en termes de logistique policière, de gestion des flux, et de coordination avec les autres événements patriotiques prévus ce jour-là.

Dans les coulisses des négociations : quand l'UFC affronte la bureaucratie fédérale

C'est ici que les choses se compliquent. Contrairement à un gala classique où l'UFC loue une arène et y impose ses règles, organiser un événement à la Maison-Blanche signifie négocier chaque virgule avec une dizaine d'agences fédérales. Le Secret Service, bien sûr, mais aussi les services des parcs nationaux (qui gèrent l'espace adjacent), la police du Capitole, et même le département de la Défense si des démonstrations militaires sont prévues (ce que White n'a ni confirmé ni infirmé).

*"Ils nous ont dit : 'Vous voulez des écrans géants ? Très bien, mais ils devront être installés à 500 mètres de la clôture. Vous voulez des concerts ? Il faudra valider chaque artiste avec nous trois mois à l'avance.' C'est un autre niveau de complexité"*, a révélé White. Parmi les points de friction :

  • Les zones VIP : Habituellement réservées aux sponsors comme Monster Energy ou Toyota, elles devront être repensées pour inclure des invités gouvernementaux. *"On ne peut pas avoir des logos de marques partout comme d'habitude"*, a reconnu White.
  • Les partenariats commerciaux : Les contrats exclusifs de l'UFC (comme celui avec ESPN) pourraient entrer en conflit avec les règles fédérales sur la publicité dans les espaces publics.
  • La billetterie : La vente de places pour la fan zone devra probablement passer par des plateformes gouvernementales, avec des contrôles d'identité renforcés.
  • La sécurité des athlètes : Les combattants devront subir des vérifications de fond bien plus poussées que les checks habituels de l'USADA.

Pour aggraver les choses, l'UFC devra composer avec un calendrier politique incertain. *"Si le président en place en 2026 n'est pas un fan de MMA, ça peut tout bloquer"*, a admis White, évoquant les risques liés à un potentiel changement d'administration. Une source proche des négociations a d'ailleurs révélé à MMA Junkie que certaines agences fédérales voient d'un mauvais œil l'idée de mélanger célébrations patriotiques et sport de combat, jugée trop "violente" pour l'image solennelle du 4 juillet.

Le modèle économique : un pari à 200 millions de dollars ?

Malgré ces obstacles, White reste confiant quant au potentiel économique de l'événement. *"Las Vegas pendant l'International Fight Week, c'est 100 millions de dollars d'impact. Là, on parle de Washington DC, avec le poids symbolique de la Maison-Blanche. Les retombées pourraient être deux fois plus importantes"*, a-t-il estimé. Plusieurs sources concordent pour évaluer le budget total entre **150 et 200 millions de dollars**, incluant :

  • La location et sécurisation des espaces (estimée à 30-40 millions)
  • L'installation des écrans géants et de la scène de concert (25-35 millions)
  • Les cachets des combattants (avec une prime "événement historique" pour les headliners)
  • Les animations satellites (rencontres avec les fans, expositions, etc.)
  • La campagne marketing, qui devrait être la plus importante de l'histoire de l'UFC

Pour rentabiliser cet investissement, l'UFC mise sur :

  • Les droits TV : Un PPV (pay-per-view) à prix premium, avec un record d'audience attendu aux États-Unis
  • Les partenariats "patriotiques" : Des marques comme Bud Light ou Harley-Davidson, déjà associées aux célébrations du 4 juillet
  • Le merchandising spécial : Maillots commémoratifs, répliques de gants signés, etc.
  • Les retombées touristiques : Avec une semaine complète d'animations, l'UFC espère attirer des fans du monde entier

*"Si on arrive à faire ça, ce sera le plus gros événement de l'histoire du MMA. Pas juste en termes d'audience, mais en termes d'impact culturel"*, a prédit White. Mais pour y parvenir, il faudra convaincre les sceptiques – et ils sont nombreux. Certains experts en sécurité estiment que le projet est tout simplement irréalisable dans sa forme actuelle. *"Ils sous-estiment la complexité de sécuriser deux sites simultanés avec un flux constant de 90 000 personnes"*, a confié un ancien agent du Secret Service sous couvert d'anonymat. D'autres, comme le promoteur de boxe Bob Arum, ironisent : *"Dana veut transformer la Maison-Blanche en Madison Square Garden ? Bonne chance avec ça."*

Et si tout déchire ? Le scénario catastrophe que redoute l'UFC

Dans les coulisses, les équipes de l'UFC travaillent déjà sur un plan B au cas où les négociations tourneraient court. Parmi les options envisagées :

  • Un événement réduit : Seuls les combats principaux auraient lieu près de la Maison-Blanche, avec le reste de la carte dans une arène classique comme le Capital One Arena.
  • Un report à 2027 : Pour laisser plus de temps aux discussions avec les autorités.
  • Un changement de lieu symbolique : Le Lincoln Memorial ou le National Mall ont été évoqués comme alternatives.

Mais pour White, abandonner n'est pas une option. *"On a déjà organisé des événements dans des endroits impossibles – Abu Dhabi en pleine pandémie, la Chine avec leurs règles strictes... La Maison-Blanche, ce sera notre plus grand défi, mais aussi notre plus grande victoire si on y arrive"*, a-t-il déclaré. Avec un enjeu aussi important, une chose est sûre : les 18 prochains mois vont être une **course contre la montre** pour l'UFC, entre négociations politiques, défis logistiques, et préparation d'un spectacle à la hauteur de l'Histoire.

Entre le rêve démesuré de Dana White et la réalité implacable des protocoles fédéraux, l'UFC 2026 à la Maison-Blanche s'annonce comme un **bras de fer historique** entre le monde du sport-entertainment et les institutions américaines. Si l'événement voit le jour, il pourrait bien redéfinir ce qu'un gala de MMA peut représenter – bien au-delà du simple spectacle sportif. Dans le cas contraire, ce sera un rappel brutal que même l'organisation la plus puissante du combat libre a ses limites.
Une chose est certaine : entre les tireurs d'élite sur les toits, les 85 000 fans en liesse dans les parcs de Washington, et les combats qui s'annoncent déjà comme légendaires, le 4 juillet 2026 pourrait bien être la date la plus folle de l'histoire du MMA. À condition que le Secret Service ne mette pas KO le projet avant même le premier coup de gong.

A retenir :

  • Dana White confirme un **événement UFC historique à la Maison-Blanche en 2026**, mais avec **moins de 5 000 spectateurs sur place** – une première pour l'organisation habituée aux arènes de 20 000 places
  • Le **Secret Service impose des restrictions sans précédent** : tireurs d'élite en position, périmètre ultra-sécurisé, et interdiction des configurations habituelles des galas UFC
  • L'UFC contre-attaque avec un **dispositif "fan zone" géant** : 85 000 places en parc adjacent, écrans XXL, concerts live, et une semaine complète d'animations inspirée de l'International Fight Week
  • Un **budget et une logistique comparables au Super Bowl**, avec un enjeu patriotique majeur : célébrer le **250e anniversaire de l'Indépendance américaine** en fusionnant sport, musique et histoire
  • Les négociations font rage pour intégrer des **espaces VIP et partenariats privés** dans un lieu où même les sponsors habituels de la NFL peinent à obtenir des dérogations

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen
Mikey Musumeci vs. Keven Carrasco : Le Choc des Philosophies à l'UFC BJJ 3 – Quand la Précision Affronte l'Instinct
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Mikey Musumeci vs. Keven Carrasco : Le Choc des Philosophies à l'UFC BJJ 3 – Quand la Précision Affronte l'Instinct

Un duel historique se prépare : le maître tacticien Mikey Musumeci, alias Darth Rigatoni, affronte l’outsider explosif Keven Carrasco pour le titre bantamweight de l’UFC BJJ 3. Avec 12 victoires d’affilée et un palmarès sans faille depuis 2021, le champion incarne la précision absolue, tandis que Carrasco, vainqueur surprise de l’UFC BJJ 1, mise sur son agressivité pour créer l’exploit. Un affrontement où chaque détail technique pourrait tout changer – et où le jiu-jitsu no-gi écrit peut-être un nouveau chapitre.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
## Darth Rigatoni : Le Grappling comme Science Exacte Imaginez un combat où chaque prise, chaque pression, chaque rotation du poignet semble prédestinée. C’est l’univers de Mikey Musumeci, alias Darth Rigatoni, un surnom qui résume à lui seul son aura : un mélange de menace silencieuse et de maîtrise absolue. Le 29 octobre 2024, lors de l’UFC BJJ 3, le champion bantamweight remettra son titre en jeu face à Keven Carrasco, dans ce qui s’annonce comme bien plus qu’un simple combat – une confrontation entre deux visions du jiu-jitsu. Depuis son arrivée dans l’octogone (ou plutôt sur le tatami) de l’UFC, Musumeci a imposé un style sans faille. Son dernier combat, en juin 2024, restera gravé dans les mémoires : un heel hook exécuté en 47 secondes contre Rerisson Gabriel, une démonstration de précision chirurgicale qui a scellé son statut de roi du no-gi. Une performance d’autant plus impressionnante qu’elle faisait suite à son départ de One Championship, où il avait déjà dominé la compétition avec des soumissions tout aussi spectaculaires, comme celle contre Cleber Sousa en 2023. Mais ce qui fascine chez Musumeci, c’est moins ses victoires (pourtant 12 d’affilée depuis octobre 2021) que sa méthode. Formé dès l’enfance au jiu-jitsu gi, où il a remporté 5 titres mondiaux IBJJF, il a su transposer cette rigueur dans le no-gi, un environnement souvent perçu comme plus chaotique et explosif. Son secret ? Une approche mathématique des leg locks, où chaque angle, chaque pression est calculé pour maximiser l’efficacité tout en minimisant l’effort. Comme il le dit lui-même : "Je ne cherche pas à forcer, je cherche à résoudre un problème. Et en grappling, chaque adversaire est une équation différente." Face à lui, Keven Carrasco représente l’antithèse parfaite. Là où Musumeci analyse, Carrasco agit. Là où le champion contrôle, l’outsider explode. Et c’est précisément cette opposition qui rend ce combat si captivant. Keven Carrasco, c’est l’homme des paris audacieux. Peu connu du grand public avant l’UFC BJJ 1, il a marqué les esprits en soumettant Ty Costlow avec un triangle choke en à peine 20 secondes avant la fin du premier round. Une victoire qui n’était pas un coup de chance, mais la confirmation d’un talent brut, forgé dans les salles de la Dana White’s Contender Series et sur les tatamis de l’IBJJF, où il avait déjà brillé en remportant un monde en ceinture violette en 2019. Originaire du New Jersey, Carrasco incarne cette nouvelle génération de grapplers pour qui le no-gi n’est pas une adaptation, mais un terrain de jeu naturel. Son style ? Un mélange d’agressivité contrôlée et de créativité dans les enchaînements. Contrairement à Musumeci, qui construit ses victoires comme un architecte, Carrasco improvise – mais avec une efficacité redoutable. Ses statistiques le prouvent : 6 de ses 8 victoires se sont terminées par soumission, souvent dans les dernières minutes, quand ses adversaires commençaient à croire à une victoire aux points. Cependant, Carrasco n’est pas un dark horse par hasard. Il a conscience que face à Musumeci, la moindre erreur se paiera cash. Comme il l’a confié en conférence de presse : "Je sais que tout le monde me voit comme l’outsider. Mais dans le grappling, un seul mouvement peut tout changer. Et je n’ai pas l’intention de lui laisser le temps de respirer." Une stratégie risquée, mais qui pourrait bien payer. Après tout, Musumeci, aussi dominant soit-il, n’a jamais affronté un adversaire capable de le pousser dans ses retranchements depuis sa défaite contre Paulo Miyao en... 2021. Trois ans sans défaite, c’est long. Assez long pour que la rouille s’installe ? Sur le papier, ce combat oppose deux athlètes. En réalité, il met aux prises deux philosophies du jiu-jitsu. D’un côté, Musumeci, le stratège : ses combats ressemblent à des parties d’échecs, où chaque mouvement en prépare un autre, jusqu’à ce que l’adversaire, épuisé par la pression mentale, commette l’erreur fatale. De l’autre, Carrasco, le chasseur : il ne cherche pas à dominer, il cherche à tuer – métaphoriquement, bien sûr. Sa spécialité ? Les transitions rapides et les soumissions en cascade, une approche qui a déjà fait plier des adversaires bien plus expérimentés que lui. Pour comprendre l’ampleur du défi, il faut plonger dans les chiffres : - Musumeci : 87% de soumissions sur ses 12 derniers combats, avec une moyenne de 2 minutes et 15 secondes par victoire. Son heel hook est considéré comme l’un des plus dévastateurs du circuit. - Carrasco : 75% de soumissions, mais avec une tendance à frapper en fin de round, quand la fatigue affaiblit les défenses. Son triangle choke contre Costlow est un parfait exemple de cette résilience. Mais au-delà des statistiques, c’est la dynamique du combat qui promet d’être fascinante. Musumeci, avec son jeu de jambes ultra-technique, va-t-il parvenir à neutraliser l’énergie explosive de Carrasco ? Ou ce dernier, avec sa vitesse de transition, réussira-t-il à surprendre le champion avant qu’il ne verrouille une de ses prises signature ? Une chose est sûre : ce combat ne ressemblera à aucun autre. Comme le souligne Eddie Bravo, légende du no-gi : "Musumeci est un génie, mais Carrasco a cette folie qui peut tout faire basculer. C’est ça, la magie du grappling." Avant de devenir une star de l’UFC BJJ, Mikey Musumeci était déjà une légende dans l’ombre. Issu d’une famille de grapplers (son frère, Mason Musumeci, est lui aussi un compétiteur de haut niveau), il a grandi entre les tatamis de New York et les compétitions internationales, où il a accumulé les titres dès son plus jeune âge. Mais ce qui le distingue, c’est sa capacité à réinventer son jeu. Alors que la plupart des champions du gi peinent à s’adapter au no-gi, Musumeci a fait le contraire : il a importé la précision du gi dans un environnement sans kimono, prouvant que la technique pure peut dominer même là où la force et l’explosivité sont reines. Son passage chez One Championship a été un tournant : confronté à des adversaires plus physiques, il a peaufiné son heel hook jusqu’à en faire une arme imparable. Comme il l’explique : "Au début, les gens disaient que mon style ne marcherait pas en no-gi. Aujourd’hui, ils essaient de copier mes leg locks." Pourtant, Musumeci n’est pas infaillible. Sa seule défaite récente, contre Paulo Miyao en 2021, lui a appris une leçon cruciale : même le meilleur peut être surpris. Une faille que Carrasco, s’il a fait ses devoirs, pourrait bien exploiter. D’autant que le New-Jersais a déjà prouvé qu’il savait gérer la pression : son titre de champion du monde IBJJF en ceinture violette, remporté face à des adversaires bien plus expérimentés, en témoigne. Alors, que peut-on attendre de ce combat ? Plusieurs scénarios se dessinent : - Le scénario Musumeci : Le champion impose son rythme dès les premières minutes, verrouille un leg lock en moins de 90 secondes, et rappelle au monde pourquoi il est invaincu depuis trois ans. - Le scénario Carrasco : L’outsider surprend tout le monde en résistant aux premières attaques, puis profite d’une ouverture pour enchaîner avec un triangle choke ou un armbar en fin de round. - Le scénario surprise : Un combat serré, où les deux hommes s’annulent mutuellement, forçant les juges à trancher – une éventualité rare dans le grappling, mais pas impossible. Les bookmakers, sans surprise, donnent Musumeci large favori (cote autour de 1.20 contre 4.50 pour Carrasco). Pourtant, comme le rappelle Joe Rogan, commentateur emblématique de l’UFC : "Dans les sports de combat, les outsiders gagnent quand personne ne les voit venir. Et Carrasco, lui, a déjà prouvé qu’il savait faire mal." Une chose est sûre : ce combat ne sera pas qu’une simple défense de titre. Ce sera un moment historique pour le jiu-jitsu no-gi, où deux visions du grappling s’affronteront sous les projecteurs de l’UFC. Et si Carrasco l’emporte ? Ce serait bien plus qu’un exploit – ce serait la fin d’une ère, et le début d’une nouvelle.

"Darth Rigatoni" sur le Trône : Quand le Grappling Deviens une Science Exacte

Imaginez un combat où chaque prise, chaque pression, chaque rotation du poignet semble prédestinée. C’est l’univers de Mikey Musumeci, alias Darth Rigatoni, un surnom qui résume à lui seul son aura : un mélange de menace silencieuse et de maîtrise absolue. Le 29 octobre 2024, lors de l’UFC BJJ 3, le champion bantamweight remettra son titre en jeu face à Keven Carrasco, dans ce qui s’annonce comme bien plus qu’un simple combat – une confrontation entre deux visions du jiu-jitsu.

Depuis son arrivée dans l’octogone (ou plutôt sur le tatami) de l’UFC, Musumeci a imposé un style sans faille. Son dernier combat, en juin 2024, restera gravé dans les mémoires : un heel hook exécuté en 47 secondes contre Rerisson Gabriel, une démonstration de précision chirurgicale qui a scellé son statut de roi du no-gi. Une performance d’autant plus impressionnante qu’elle faisait suite à son départ de One Championship, où il avait déjà dominé la compétition avec des soumissions tout aussi spectaculaires, comme celle contre Cleber Sousa en 2023.

Mais ce qui fascine chez Musumeci, c’est moins ses victoires (pourtant 12 d’affilée depuis octobre 2021) que sa méthode. Formé dès l’enfance au jiu-jitsu gi, où il a remporté 5 titres mondiaux IBJJF, il a su transposer cette rigueur dans le no-gi, un environnement souvent perçu comme plus chaotique et explosif. Son secret ? Une approche mathématique des leg locks, où chaque angle, chaque pression est calculé pour maximiser l’efficacité tout en minimisant l’effort. Comme il le dit lui-même : "Je ne cherche pas à forcer, je cherche à résoudre un problème. Et en grappling, chaque adversaire est une équation différente."

Face à lui, Keven Carrasco représente l’antithèse parfaite. Là où Musumeci analyse, Carrasco agit. Là où le champion contrôle, l’outsider explose. Et c’est précisément cette opposition qui rend ce combat si captivant.

Keven Carrasco : L’Homme qui Veut Faire Sauter la Banque

Si Mikey Musumeci est le favoritisme incarné, Keven Carrasco est l’homme des paris audacieux. Peu connu du grand public avant l’UFC BJJ 1, il a marqué les esprits en soumettant Ty Costlow avec un triangle choke en à peine 20 secondes avant la fin du premier round. Une victoire qui n’était pas un coup de chance, mais la confirmation d’un talent brut, forgé dans les salles de la Dana White’s Contender Series et sur les tatamis de l’IBJJF, où il avait déjà brillé en remportant un monde en ceinture violette en 2019.

Originaire du New Jersey, Carrasco incarne cette nouvelle génération de grapplers pour qui le no-gi n’est pas une adaptation, mais un terrain de jeu naturel. Son style ? Un mélange d’agressivité contrôlée et de créativité dans les enchaînements. Contrairement à Musumeci, qui construit ses victoires comme un architecte, Carrasco improvise – mais avec une efficacité redoutable. Ses statistiques le prouvent : 6 de ses 8 victoires se sont terminées par soumission, souvent dans les dernières minutes, quand ses adversaires commençaient à croire à une victoire aux points.

Pourtant, Carrasco n’est pas un dark horse par hasard. Il a conscience que face à Musumeci, la moindre erreur se paiera cash. Comme il l’a confié en conférence de presse : "Je sais que tout le monde me voit comme l’outsider. Mais dans le grappling, un seul mouvement peut tout changer. Et je n’ai pas l’intention de lui laisser le temps de respirer." Une stratégie risquée, mais qui pourrait bien payer. Après tout, Musumeci, aussi dominant soit-il, n’a jamais affronté un adversaire capable de le pousser dans ses retranchements depuis sa défaite contre Paulo Miyao en... 2021. Trois ans sans défaite, c’est long. Assez long pour que la rouille s’installe ?

Le Tatami comme Échiquier : Quand Deux Mondes s’Affrontent

Sur le papier, ce combat oppose deux athlètes. En réalité, il met aux prises deux philosophies du jiu-jitsu. D’un côté, Musumeci, le stratège : ses combats ressemblent à des parties d’échecs, où chaque mouvement en prépare un autre, jusqu’à ce que l’adversaire, épuisé par la pression mentale, commette l’erreur fatale. De l’autre, Carrasco, le chasseur : il ne cherche pas à dominer, il cherche à tuer – métaphoriquement, bien sûr. Sa spécialité ? Les transitions rapides et les soumissions en cascade, une approche qui a déjà fait plier des adversaires bien plus expérimentés que lui.

Pour comprendre l’ampleur du défi, il faut plonger dans les chiffres :

  • Musumeci : 87% de soumissions sur ses 12 derniers combats, avec une moyenne de 2 minutes et 15 secondes par victoire. Son heel hook est considéré comme l’un des plus dévastateurs du circuit.
  • Carrasco : 75% de soumissions, mais avec une tendance à frapper en fin de round, quand la fatigue affaiblit les défenses. Son triangle choke contre Costlow est un parfait exemple de cette résilience.

Mais au-delà des statistiques, c’est la dynamique du combat qui promet d’être fascinante. Musumeci, avec son jeu de jambes ultra-technique, va-t-il parvenir à neutraliser l’énergie explosive de Carrasco ? Ou ce dernier, avec sa vitesse de transition, réussira-t-il à surprendre le champion avant qu’il ne verrouille une de ses prises signature ? Une chose est sûre : ce combat ne ressemblera à aucun autre. Comme le souligne Eddie Bravo, légende du no-gi : "Musumeci est un génie, mais Carrasco a cette folie qui peut tout faire basculer. C’est ça, la magie du grappling."

Derrière les Projecteurs : Le Parcours Méconnu de "Darth Rigatoni"

Avant de devenir une star de l’UFC BJJ, Mikey Musumeci était déjà une légende dans l’ombre. Issu d’une famille de grapplers (son frère, Mason Musumeci, est lui aussi un compétiteur de haut niveau), il a grandi entre les tatamis de New York et les compétitions internationales, où il a accumulé les titres dès son plus jeune âge. Mais ce qui le distingue, c’est sa capacité à réinventer son jeu.

Alors que la plupart des champions du gi peinent à s’adapter au no-gi, Musumeci a fait le contraire : il a importé la précision du gi dans un environnement sans kimono, prouvant que la technique pure peut dominer même là où la force et l’explosivité sont reines. Son passage chez One Championship a été un tournant : confronté à des adversaires plus physiques, il a peaufiné son heel hook jusqu’à en faire une arme imparable. Comme il l’explique : "Au début, les gens disaient que mon style ne marcherait pas en no-gi. Aujourd’hui, ils essaient de copier mes leg locks."

Pourtant, Musumeci n’est pas infaillible. Sa seule défaite récente, contre Paulo Miyao en 2021, lui a appris une leçon cruciale : même le meilleur peut être surpris. Une faille que Carrasco, s’il a fait ses devoirs, pourrait bien exploiter. D’autant que le New-Jersais a déjà prouvé qu’il savait gérer la pression : son titre de champion du monde IBJJF en ceinture violette, remporté face à des adversaires bien plus expérimentés, en témoigne.

Le Jour J : Scénarios Possibles et Pronostics

Alors, que peut-on attendre de ce combat ? Plusieurs scénarios se dessinent :

  • Le scénario Musumeci : Le champion impose son rythme dès les premières minutes, verrouille un leg lock en moins de 90 secondes, et rappelle au monde pourquoi il est invaincu depuis trois ans.
  • Le scénario Carrasco : L’outsider surprend tout le monde en résistant aux premières attaques, puis profite d’une ouverture pour enchaîner avec un triangle choke ou un armbar en fin de round.
  • Le scénario surprise : Un combat serré, où les deux hommes s’annulent mutuellement, forçant les juges à trancher – une éventualité rare dans le grappling, mais pas impossible.

Les bookmakers, sans surprise, donnent Musumeci large favori (cote autour de 1.20 contre 4.50 pour Carrasco). Pourtant, comme le rappelle Joe Rogan, commentateur emblématique de l’UFC : "Dans les sports de combat, les outsiders gagnent quand personne ne les voit venir. Et Carrasco, lui, a déjà prouvé qu’il savait faire mal."

Une chose est sûre : ce combat ne sera pas qu’une simple défense de titre. Ce sera un moment historique pour le jiu-jitsu no-gi, où deux visions du grappling s’affronteront sous les projecteurs de l’UFC. Et si Carrasco l’emporte ? Ce serait bien plus qu’un exploit – ce serait la fin d’une ère, et le début d’une nouvelle.

Le 29 octobre, quand Mikey Musumeci et Keven Carrasco monteront sur le tatami de l’UFC BJJ 3, ce ne sera pas qu’un combat. Ce sera un duel entre l’ordre et le chaos, entre la méthode implacable d’un champion qui a redéfini les standards du grappling et la fougue d’un outsider déterminé à écrire sa propre légende. Darth Rigatoni part favori, fort de ses 12 victoires d’affilée et de son style chirurgical. Mais Carrasco, avec son instinct de prédateur et son triangle choke dévastateur, a déjà prouvé qu’il savait faire tomber les géants. Une question reste en suspens : dans un sport où une seconde d’inattention peut tout changer, le génie tactique de Musumeci suffira-t-il à contenir la tempête Carrasco ? La réponse pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire du no-gi. Une chose est sûre : ce soir-là, le jiu-jitsu ne sera plus tout à fait le même.

A retenir :

  • Mikey Musumeci, alias Darth Rigatoni, défend son titre bantamweight à l’UFC BJJ 3 après une victoire foudroyante par heel hook en juin 2024 – son 12ᵉ succès consécutif depuis 2021.
  • Keven Carrasco, vainqueur surprise de l’UFC BJJ 1 (soumission en 20 secondes contre Ty Costlow), incarne l’anti-Musumeci : agressif, imprévisible, et assoiffé de revanche contre l’élite.
  • Un choc de deux philosophies : la méthode chirurgicale de Musumeci (5 titres mondiaux IBJJF, 87% de soumissions) vs. l’instinct prédateur de Carrasco (6 victoires par abandon sur 8 combats).
  • Enjeu historique : Carrasco peut-il briser l’invincibilité de Darth Rigatoni, invaincu depuis 3 ans et considéré comme le meilleur grappler no-gi de sa génération ?
  • Style "Darth Rigatoni" décrypté : une approche mathématique des leg locks, où chaque mouvement est calculé comme une partie d’échecs – une révolution dans le grappling moderne.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen
UFC Perth : Le Co-Main Event Annulé à la Dernière Minute, 14 Combats au Programme – Une Carte Remaniée mais Toujours Explosive
UFC

Il y a 10 heures

UFC Perth : Le Co-Main Event Annulé à la Dernière Minute, 14 Combats au Programme – Une Carte Remaniée mais Toujours Explosive

L’UFC Perth perd son co-main event une semaine avant le gala : Junior Tafa vs Ibo Aslan est annulé pour blessure. Malgré ce contretemps, la carte reste solide avec 14 combats, dont un nouveau co-main entre Jimmy Crute et Ivan Erslan, et un duel familial inattendu pour Justin Tafa. L’événement, centré sur les talents australasiatiques, promet toujours son lot de rebondissements et de performances locales.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
L'UFC Perth, c'est un peu comme un Fast and Furious, toujours plein de rebondissements ! Malgré l'annulation de Tafa vs Aslan, le show continue avec des combats explosifs comme Ulberg vs Reyes. Les locaux ont hâte de montrer leur valeur, et Justin Tafa aura l'occasion de briller sous les yeux de son frère. L'UFC, ça reste du sport-spectacle, faut l'accepter.

Un Coup Dur pour l’UFC Perth : Le Co-Main Event Disparaît à J-7

À une semaine seulement de l’UFC 293, organisé à Perth en Australie, l’événement subit un contretemps majeur : le combat de poids mi-lourds opposant Junior Tafa à Ibo Aslan, initialement prévu en co-vedette, a été annulé en urgence. Ni l’UFC ni les équipes des combattants n’ont précisé la nature de la blessure ou quel athlète était concerné, laissant les fans dans l’expectative. Une situation d’autant plus frustrante que ce duel était l’un des points forts d’une carte déjà saluée pour sa richesse en talents locaux.

Cette annulation porte un coup à la dynamique promotionnelle de l’événement. Avec 14 combats restants, l’UFC Perth voit sa carte réduite, mais l’organisation insiste sur la qualité des affrontements maintenus. Le choc entre Carlos Ulberg (14-1, 4 victoires d’affilée en UFC) et Dominick Reyes (12-4, ancien challenger pour le titre) conserve son statut de main event en 5 rounds, un duel qui s’annonce explosif entre un prospect en pleine ascension et un vétéran expérimenté. Quant à la place de co-main, elle revient désormais à Jimmy Crute (13-3) et Ivan Erslan (11-1), deux combattants déterminés à marquer les esprits dans la catégorie des poids mi-lourds.

Malgré ce changement de dernière minute, Dana White et son équipe communiquent avec optimisme : « Perth reste un gala exceptionnel, avec des athlètes locaux prêts à tout pour briller devant leur public. Les fans ne seront pas déçus. » Une déclaration qui rappelle que, même en cas d’imprévu, l’UFC sait rebondir et repositionner ses stars.


Justin Tafa dans l’Arène : Un Duel Familial sous les Projecteurs

Si Junior Tafa doit déclarer forfait, son frère Justin (4-1 en MMA) reste bien en course pour monter dans l’Octogone. Programmé sur la main card, il affrontera Louie Sutherland (5-0) dans un duel de poids lourds qui prend désormais une dimension particulière. Imaginez la scène : tandis que Junior, blessé, regarde depuis les coulisses, Justin devra gérer la pression d’un combat sous les yeux de son frère, dans une ambiance électrique.

Louie Sutherland, invaincu et redouté pour son puissant jeu de frappe, représente un défi de taille. Mais Justin Tafa, formé au City Kickboxing (la célèbre équipe néo-zélandaise de Israel Adesanya et Alexander Volkanovski), n’a pas l’intention de se laisser impressionner. « C’est une opportunité pour montrer de quoi je suis capable, pour ma famille et pour les fans australiens », a-t-il déclaré en conférence de presse. Un combat qui s’annonce physique, émotionnel, et potentiellement spectaculaire.

Cette situation rappelle étrangement celle des frères Ngannou en UFC, où Francis a dominé la division tandis que son frère Alain a peiné à s’imposer. Justin Tafa aura-t-il le même destin que Francis, ou devra-t-il, comme Alain, prouver sa valeur sous pression ? Une question qui ajoute une couche de suspense à ce gala déjà mouvementé.


L’Australasie à l’Honneur : 8 Combattants Locaux en Quête de Gloire

Malgré l’annulation, l’UFC Perth reste fidèle à sa promesse : mettre en lumière les talents australasiatiques. Pas moins de huit combattants locaux seront en action, avec des duels qui pourraient faire date dans l’histoire du MMA régional. Parmi eux :

  • Jimmy Crute (Australie) : Le "King of Crute" hérite du co-main event face à Ivan Erslan. Une victoire lui permettrait de se repositionner dans le top 15 des poids mi-lourds.
  • Jack Jenkins (Australie) : Après une série de 3 victoires, il affronte Ramon Taveras (11-4-1) pour confirmer son statut de futur prétendant en poids coqs.
  • Jamie Mullarkey (Australie) : De retour après une défaite contre Jalin Turner, il cherche à relancer sa carrière face à John Makdessi.
  • Joshua Culibao (Australie/Philippines) : Un spécialiste du grappling qui défie Melsik Baghdasaryan en poids plumes.

Ces athlètes incarnent la nouvelle génération du MMA australasiatique, une scène en pleine expansion. « Perth est notre terrain de jeu, et nous allons tout donner pour montrer que cette région produit des champions », a déclaré Jack Jenkins lors des pesées. Une déclaration qui résume l’enjeu : faire vibrer le public local et marquer l’histoire.


Carlos Ulberg vs Dominick Reyes : Un Main Event qui Divise

Si le combat Tafa vs Aslan a volé la vedette ces derniers jours, c’est bien le duel entre Carlos Ulberg et Dominick Reyes qui reste l’affrontement phare de la soirée. À 33 ans, Ulberg (14-1) est en forme étincelante : 4 victoires consécutives en UFC, dont 3 par KO, et une puissance de frappe qui terrifie ses adversaires. Face à lui, Dominick Reyes (12-4), 34 ans, ancien challenger pour le titre face à Jon Jones en 2020, cherche à relancer sa carrière après deux défaites d’affilée.

Les experts sont divisés :

  • Pour les optimistes : Ulberg est trop puissant et Reyes, malgré son expérience, semble en déclin physique.
  • Pour les sceptiques : Reyes a déjà dominé des strikeurs comme Chris Weidman et possède un jeu de jambes qui pourrait déstabiliser Ulberg.
« Carlos a le KO dans les gants, mais Dominick sait comment survivre et contrer. Ce combat pourrait être une surprise. »Daniel Cormier, commentateur UFC.

Un détail intrigue : les deux hommes s’entraînent occasionnellement au Sanford MMA en Floride. Une connaissance mutuelle qui pourrait jouer un rôle tactique. Qui parviendra à imposer son style ? La réponse samedi soir, dans un duel qui pourrait redéfinir la hiérarchie des poids mi-lourds.


Derrière les Coulisses : Quand l’UFC Gère la Crise

L’annulation de Tafa vs Aslan soulève une question : comment l’UFC réagit-elle face aux forfaits de dernière minute ? Selon des sources internes, l’organisation avait trois options :

  1. Trouver un remplaçant : Impossible à J-7, les combattants en poids mi-lourds étant déjà engagés ou en phase de coupe.
  2. Déplacer un autre combat : Solution retenue, avec la promotion de Crute vs Erslan en co-main.
  3. Annuler purement et simplement : Impensable pour un gala aussi médiatisé.

« On a travaillé 24h/24 pour ajuster la carte. L’important, c’est que les fans aient un spectacle à la hauteur. » – Un membre de l’équipe UFC (sous couvert d’anonymat).

Cette gestion de crise rappelle celle de l’UFC 279 en 2022, où Khamzat Chimaev avait dû déclarer forfait à la dernière minute, forçant l’UFC à recomposer entièrement sa tête d’affiche. À Perth, le scénario est moins chaotique, mais la réactivité de l’organisation est une fois de plus mise à l’épreuve.


Prédictions et Enjeux : Qui Sortira Vainqueur de l’UFC Perth ?

Avec une carte remaniée mais toujours compétitive, les paris s’intensifient. Voici les duels à suivre de près :

  • Carlos Ulberg (-180) vs Dominick Reyes (+150) : Les bookmakers favoriisent Ulberg, mais Reyes a déjà créé la surprise par le passé.
  • Jimmy Crute (-140) vs Ivan Erslan (+120) : Crute, à domicile, part légèrement favori, mais Erslan est un outsider dangereux.
  • Justin Tafa (-110) vs Louie Sutherland (-110) : Un combat 50/50 où l’émotion pourrait jouer un rôle clé.

Au-delà des pronostics, l’UFC Perth reste un événement stratégique pour la région. Une réussite pourrait consolider la place de l’Australie comme hub du MMA, à l’image du Brésil ou des États-Unis. « Si on livre un gala mémorable, l’UFC reviendra plus souvent. C’est à nous de jouer. »Alexander Volkanovski, champion UFC et ambassadeur du MMA australien.

L’UFC Perth a beau avoir perdu un combat clé, l’événement reste chargé en émotions et en enjeux. Entre le duel familial des Tafa, la revanche à prendre pour Dominick Reyes, et l’ascension fulgurante de Carlos Ulberg, les ingrédients sont là pour une soirée explosive. Les combattants locaux, portés par leur public, auront à cœur de faire vibrer le RAC Arena. Et si l’histoire retient souvent les victoires, elle n’oublie jamais les combats qui transcendent le sport – ceux où, comme ce samedi, le MMA devient bien plus qu’un simple spectacle.

A retenir :

  • Annulation surprise : Le combat Junior Tafa vs Ibo Aslan (poids mi-lourds) est retiré de l’affiche à J-7 pour une blessure non divulguée.
  • Nouveau co-main event : Jimmy Crute vs Ivan Erslan hérite de la place de choix, tandis que Carlos Ulberg vs Dominick Reyes reste en tête d’affiche (5 rounds).
  • Duel familial sous tension : Justin Tafa, frère de Junior, affronte Louie Sutherland en poids lourds – un combat désormais chargé d’émotion.
  • 8 combattants locaux toujours en lice, dont Jack Jenkins et Jamie Mullarkey, pour un gala 100% australasiatique.
  • 14 combats au total : Malgré l’annulation, l’UFC Perth conserve une carte dense et compétitive.

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Canelo Álvarez vs. Terence Crawford : Comment regarder le combat en direct en ligne et ce qui rend ce choc historique
Actualité

Il y a 11 heures

Canelo Álvarez vs. Terence Crawford : Comment regarder le combat en direct en ligne et ce qui rend ce choc historique

Un combat historique diffusé en direct sur Netflix : Canelo Álvarez vs. Terence Crawford

Pour la première fois, un combat de boxe sera diffusé en direct sur Netflix, marquant une révolution dans la diffusion des sports de combat. Le 14 septembre 2024, Canelo Álvarez, triple champion incontesté des super-mi-moyens (59-2-2, 39 KO), affronte Terence Crawford (40-0, 31 KO), invaincu et monté en catégorie pour l’occasion. Un duel entre deux légendes vivantes, où l’expérience mexicaine rencontre la polyvalence technique américaine, avec des enjeux physiques et stratégiques majeurs.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
### Un choc des titans qui fait trembler Las Vegas Le 14 septembre 2024, le T-Mobile Arena de Las Vegas sera l’épicentre d’un séisme sportif. Canelo Álvarez et Terence Crawford s’affrontent dans ce qui est déjà surnommé « le combat de l’année ». Pour la première fois, un tel événement sera diffusé en direct sur Netflix, une décision qui marque un tournant dans l’industrie du sport. Plus qu’un simple combat, c’est un duel de légendes, un affrontement entre deux styles, deux cultures, et deux époques de la boxe. D’un côté, Saúl « Canelo » Álvarez, 33 ans, triple champion incontesté des super-mi-moyens (WBA, WBC, WBO), avec un palmarès de 59 victoires (dont 39 par KO), 2 défaites et 2 matchs nuls. De l’autre, Terence « Bud » Crawford, 36 ans, invaincu en 40 combats (31 KO), monté en catégorie pour l’occasion après avoir dominé les welters. Un face-à-face entre l’agressivité méthodique du Mexicain et la fluidité technique de l’Américain. Les paris sont ouverts, les fans divisés. Certains voient en Crawford le boxeur le plus complet de sa génération, capable de déstabiliser Canelo par sa vitesse et sa précision. D’autres misent sur l’expérience en super-mi-moyens d’Álvarez, son mental d’acier et sa capacité à s’adapter à n’importe quel adversaire. Une chose est sûre : ce combat ne ressemblera à aucun autre. ### Crawford : le pari risqué d’une montée en catégorie Terence Crawford a toujours été un maître des welters (66,7 kg). Son dernier combat, une victoire par KO contre Errol Spence en juillet 2023, avait scellé son statut de roi incontesté de la catégorie. Mais affronter Canelo Álvarez en super-mi-moyens (76,2 kg) est une toute autre histoire. Prendre près de 10 kg en un an, tout en conservant sa vitesse et son explosivité, relève du défi herculéen. Les sceptiques sont nombreux. « Crawford est un génie technique, mais Canelo est un monstre physique. À ce poids, la différence se fera sentir », estime l’ancien champion Oscar De La Hoya. Pourtant, Crawford mise sur sa stratégie : utiliser sa mobilité pour éviter les coups puissants d’Álvarez, le fatiguer avec des enchaînements précis, et profiter des ouvertures. « Je ne cherche pas le KO. Je veux le dominer, point par point », a-t-il déclaré en conférence de presse. Son entraîneur, Brian McIntyre, a travaillé sur un plan de combat axé sur l’endurance et l’adaptation : « Terence a toujours été un caméléon. Il saura s’ajuster. Canelo n’a jamais affronté quelqu’un d’aussi technique que lui. » Reste à voir si cette confiance se traduira dans l’Octogone… ou plutôt sur le ring. ### Canelo Álvarez : l’art de dominer les super-mi-moyens Canelo Álvarez, lui, est chez lui en super-mi-moyens. Depuis son passage dans cette catégorie en 2018, il a enchaîné les performances dominatrices : victoires contre Gennady Golovkin (2 fois), Sergey Kovalev (pour un titre en mi-lourds), et plus récemment Jermell Charlo en septembre 2023. Son style ? Un mélange de puissance explosive, de contre-attaques chirurgicales et d’une résistance à toute épreuve. Face à Crawford, Álvarez mise sur son avant-bras défensif et ses crochets du gauche, des armes qui ont terrassé bien des adversaires. « Je respecte Crawford, mais je connais mes forces. Il n’a jamais combattu à ce niveau. La pression, le poids… tout sera différent », a-t-il lancé, confiant. Son entraîneur, Eddy Reynoso, insiste sur un point : « Canelo a l’habitude des grands combats. Il sait gérer l’adversité. Crawford, lui, monte en catégorie et affronte le meilleur. Ce n’est pas la même chose. » ### Netflix entre dans l’arène : une révolution pour la boxe ? Ce combat marque un tournant : pour la première fois, un événement de boxe majeur sera diffusé en direct sur Netflix, sans passer par les traditionnels pay-per-view (DAZN, ESPN+). Un choix stratégique pour toucher un public plus large, notamment les jeunes fans, moins habitués aux circuits classiques. Le PDG de Netflix, Ted Sarandos, a expliqué cette décision : « Nous voulons rendre le sport accessible. La boxe a une histoire riche, mais elle est souvent verrouillée derrière des abonnements coûteux. Avec Canelo vs. Crawford, nous cassons les codes. » Les puristes s’interrogent : cette diffusion grand public démocratisera-t-elle la boxe ou diluera-t-elle son prestige ? ### Derrière les gants : la rivalité Mexique vs. États-Unis Au-delà du sport, ce combat est un affrontement culturel. Canelo Álvarez incarne l’orgueil mexicain : un boxeur issu de Guadalajara, devenu une icône nationale, porteur des espoirs d’un pays entier. Terence Crawford, lui, représente l’excellence technique américaine, un produit de l’école de boxe d’Omaha, Nebraska, où il a été formé dès l’enfance. Les tensions sont palpables. Lors des conférences de presse, les échanges ont été électriques. Crawford a provoqué : « Canelo est un grand champion, mais il n’a jamais affronté quelqu’un comme moi. Je vais lui montrer ce que ça fait de boxer contre un vrai technicien. » Álvarez a répondu, sourire en coin : « Les mots ne gagnent pas les combats. On verra samedi. » ### Prédictions et scénarios possibles Les experts sont divisés, mais trois scénarios dominent : 1. La victoire de Canelo par KO (mi-combat) : Si Crawford ne parvient pas à s’adapter au poids et à la puissance d’Álvarez, le Mexicain pourrait le dominer physiquement et conclure avant la limite. « Canelo a l’habitude de casser ses adversaires en milieu de combat. Si Crawford montre des signes de fatigue, ce sera fini », prédit l’analyste Dan Rafael. 2. Crawford l’emporte aux points : Si l’Américain parvient à imposer son jeu de jambes et sa précision, il pourrait accumuler les rounds à son avantage, comme il l’a fait contre Spence. « Terence est un maître du ring. S’il évite les échanges frontaux, il peut gagner par décision », estime Tim Bradley, ancien champion du monde. 3. Un combat serré, décidé par les détails : Les deux boxeurs sont si talentueux qu’un seul round pourrait faire la différence. Une coupure, un knock-down, ou même une controverse arbitrale (comme dans Canelo vs. Golovkin I) pourrait tout changer. Une certitude : ce combat entrera dans l’histoire. Soit comme le couronnement définitif de Canelo Álvarez, soit comme le sacre ultime de Terence Crawford. Ou peut-être… comme le début d’une nouvelle ère pour la boxe.

Un choc des titans qui fait trembler Las Vegas

Le 14 septembre 2024, le T-Mobile Arena de Las Vegas sera l’épicentre d’un séisme sportif. Canelo Álvarez et Terence Crawford s’affrontent dans ce qui est déjà surnommé « le combat de l’année ». Pour la première fois, un tel événement sera diffusé en direct sur Netflix, une décision qui marque un tournant dans l’industrie du sport. Plus qu’un simple combat, c’est un duel de légendes, un affrontement entre deux styles, deux cultures, et deux époques de la boxe.

D’un côté, Saúl « Canelo » Álvarez, 33 ans, triple champion incontesté des super-mi-moyens (WBA, WBC, WBO), avec un palmarès de 59 victoires (dont 39 par KO), 2 défaites et 2 matchs nuls. De l’autre, Terence « Bud » Crawford, 36 ans, invaincu en 40 combats (31 KO), monté en catégorie pour l’occasion après avoir dominé les welters. Un face-à-face entre l’agressivité méthodique du Mexicain et la fluidité technique de l’Américain.


Les paris sont ouverts, les fans divisés. Certains voient en Crawford le boxeur le plus complet de sa génération, capable de déstabiliser Canelo par sa vitesse et sa précision. D’autres misent sur l’expérience en super-mi-moyens d’Álvarez, son mental d’acier et sa capacité à s’adapter à n’importe quel adversaire. Une chose est sûre : ce combat ne ressemblera à aucun autre.

Crawford : le pari risqué d’une montée en catégorie

Terence Crawford a toujours été un maître des welters (66,7 kg). Son dernier combat, une victoire par KO contre Errol Spence en juillet 2023, avait scellé son statut de roi incontesté de la catégorie. Mais affronter Canelo Álvarez en super-mi-moyens (76,2 kg) est une toute autre histoire. Prendre près de 10 kg en un an, tout en conservant sa vitesse et son explosivité, relève du défi herculéen.

Les sceptiques sont nombreux. « Crawford est un génie technique, mais Canelo est un monstre physique. À ce poids, la différence se fera sentir », estime l’ancien champion Oscar De La Hoya. Pourtant, Crawford mise sur sa stratégie : utiliser sa mobilité pour éviter les coups puissants d’Álvarez, le fatiguer avec des enchaînements précis, et profiter des ouvertures. « Je ne cherche pas le KO. Je veux le dominer, point par point », a-t-il déclaré en conférence de presse.


Son entraîneur, Brian McIntyre, a travaillé sur un plan de combat axé sur l’endurance et l’adaptation : « Terence a toujours été un caméléon. Il saura s’ajuster. Canelo n’a jamais affronté quelqu’un d’aussi technique que lui. » Reste à voir si cette confiance se traduira dans l’Octogone… ou plutôt sur le ring.

Canelo Álvarez : l’art de dominer les super-mi-moyens

Canelo Álvarez, lui, est chez lui en super-mi-moyens. Depuis son passage dans cette catégorie en 2018, il a enchaîné les performances dominatrices : victoires contre Gennady Golovkin (2 fois), Sergey Kovalev (pour un titre en mi-lourds), et plus récemment Jermell Charlo en septembre 2023. Son style ? Un mélange de puissance explosive, de contre-attaques chirurgicales et d’une résistance à toute épreuve.

Face à Crawford, Álvarez mise sur son avant-bras défensif et ses crochets du gauche, des armes qui ont terrassé bien des adversaires. « Je respecte Crawford, mais je connais mes forces. Il n’a jamais combattu à ce niveau. La pression, le poids… tout sera différent », a-t-il lancé, confiant. Son entraîneur, Eddy Reynoso, insiste sur un point : « Canelo a l’habitude des grands combats. Il sait gérer l’adversité. Crawford, lui, monte en catégorie et affronte le meilleur. Ce n’est pas la même chose. »


Pourtant, une ombre plane : la défense de Canelo. Malgré son talent, il a déjà été touché par des boxeurs mobiles, comme Floyd Mayweather en 2013 ou Erislandy Lara en 2014. Crawford, avec sa garde basse et ses déplacements latéraux, pourrait bien exploiter cette faille.

Netflix entre dans l’arène : une révolution pour la boxe ?

Ce combat marque un tournant : pour la première fois, un événement de boxe majeur sera diffusé en direct sur Netflix, sans passer par les traditionnels pay-per-view (DAZN, ESPN+). Un choix stratégique pour toucher un public plus large, notamment les jeunes fans, moins habitués aux circuits classiques.

Le PDG de Netflix, Ted Sarandos, a expliqué cette décision : « Nous voulons rendre le sport accessible. La boxe a une histoire riche, mais elle est souvent verrouillée derrière des abonnements coûteux. Avec Canelo vs. Crawford, nous cassons les codes. » Les puristes s’interrogent : cette diffusion grand public démocratisera-t-elle la boxe ou diluera-t-elle son prestige ?


Une chose est sûre : les revenus générés seront colossaux. Entre les droits TV, les paris sportifs et les sponsors, ce combat pourrait rapporter plus de 100 millions de dollars, selon les estimations de Forbes. Une manne qui profitera autant aux boxeurs qu’à Netflix, qui voit là une opportunité de devenir un acteur majeur du sport en streaming.

Derrière les gants : la rivalité Mexique vs. États-Unis

Au-delà du sport, ce combat est un affrontement culturel. Canelo Álvarez incarne l’orgueil mexicain : un boxeur issu de Guadalajara, devenu une icône nationale, porteur des espoirs d’un pays entier. Terence Crawford, lui, représente l’excellence technique américaine, un produit de l’école de boxe d’Omaha, Nebraska, où il a été formé dès l’enfance.

Les tensions sont palpables. Lors des conférences de presse, les échanges ont été électriques. Crawford a provoqué : « Canelo est un grand champion, mais il n’a jamais affronté quelqu’un comme moi. Je vais lui montrer ce que ça fait de boxer contre un vrai technicien. » Álvarez a répondu, sourire en coin : « Les mots ne gagnent pas les combats. On verra samedi. »


Les fans des deux pays se mobilisent. Les billets pour le T-Mobile Arena (20 000 places) se sont arrachés en quelques heures, avec des prix dépassant les 5 000 dollars sur le marché noir. Les bars et salles de sport à travers le Mexique et les États-Unis organisent des soirées géantes pour suivre le combat. Même les bookmakers sont en ébullition : les cotes oscillent légèrement en faveur de Canelo (1.75) contre Crawford (2.10), reflétant l’incertitude ambiante.

Prédictions et scénarios possibles

Les experts sont divisés, mais trois scénarios dominent :

1. La victoire de Canelo par KO (mi-combat) : Si Crawford ne parvient pas à s’adapter au poids et à la puissance d’Álvarez, le Mexicain pourrait le dominer physiquement et conclure avant la limite. « Canelo a l’habitude de casser ses adversaires en milieu de combat. Si Crawford montre des signes de fatigue, ce sera fini », prédit l’analyste Dan Rafael.

2. Crawford l’emporte aux points : Si l’Américain parvient à imposer son jeu de jambes et sa précision, il pourrait accumuler les rounds à son avantage, comme il l’a fait contre Spence. « Terence est un maître du ring. S’il évite les échanges frontaux, il peut gagner par décision », estime Tim Bradley, ancien champion du monde.

3. Un combat serré, décidé par les détails : Les deux boxeurs sont si talentueux qu’un seul round pourrait faire la différence. Une coupure, un knock-down, ou même une controversie arbitrale (comme dans Canelo vs. Golovkin I) pourrait tout changer.


Une certitude : ce combat entrera dans l’histoire. Soit comme le couronnement définitif de Canelo Álvarez, soit comme le sacre ultime de Terence Crawford. Ou peut-être… comme le début d’une nouvelle ère pour la boxe.

Le 14 septembre 2024, le monde de la boxe retient son souffle. Canelo Álvarez vs. Terence Crawford n’est pas qu’un combat : c’est un choc de styles, un duel de légendes, et une révolution médiatique avec Netflix. Qui l’emportera ? Le génie technique de Crawford suffira-t-il à contrer la puissance et l’expérience de Canelo ? Une seule façon de le savoir : regardez-le en direct.

Pour ne rien manquer, connectez-vous sur Netflix le 14 septembre. Les premiers coups de poing seront donnés vers 20h (heure de Las Vegas), soit 5h du matin en France. Préparez le café – ou la tequila, selon votre camp.

A retenir :

  • Première diffusion d’un combat de boxe en direct sur Netflix : une révolution pour les sports de combat.
  • Canelo Álvarez (59-2-2, 39 KO) défend ses titres WBA, WBC et WBO face à Terence Crawford (40-0, 31 KO), invaincu mais en montée de catégorie.
  • Un défi physique pour Crawford : passer des welters (66,7 kg) aux super-mi-moyens (76,2 kg), soit près de 10 kg de différence.
  • Stratégie clé : la mobilité et la précision de Crawford contre la puissance et l’expérience d’Álvarez.
  • Enjeu historique : un combat qui pourrait définir la fin d’une ère ou le couronnement d’un nouveau roi.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen